lundi 22 mai 2017

Le gang des rêves


Un bijou ! Voilà ce que m'a dit la représentante des éditions Pocket lorsqu'elle m'a parlé du roman de Luca Di Fulvio : "Le gang des rêves".

Un livre, mais aussi un pavé de 900 pages qui n'a pas fait de remous lorsqu'il fut jeté dans notre mare de livres il y a de ça un an.

Je reste donc assez perplexe, d'autant plus que cette représentante, aussi gentille soit-elle, a une légère tendance à en rajouter et à vouloir charger les commandes. Je prends le service de presse qu'elle m'a gentiment ramenés et je cède sur la quantité en prenant une dizaine d'exemplaire de ce roman.

Une fois dans le train, rejoignant la belle cité messine, je commence alors à le lire et entame le prologue. Dès le prologue, je suis pris par l'histoire et quelle histoire !

L'auteur nous offre un voyage dans le temps et nous ramène au début du XXe en Italie. Une jeune fille, Cetta Luminita enceinte d'un petit garçon nommé Natale, va vouloir partir loin de chez elle et tenter sa chance de l'autre côté de l'Atlantique et vivre le rêve américain.
Ce rêve, des milliers d'européens vont vouloir le réaliser. Malheureusement, comme pour beaucoup d'entre eux, la réalité de la vie va vite rattraper Cetta et son enfant.
Ça commence par un capitaine immonde profitant de la misère des jeunes filles pour abuser d'elles et puis c'est Ellis Island, ce centre de tri humain sans humanité.
Viens ensuite le moment de trouver de l'argent pour subvenir à ses besoins et la prostitution.
Pendant ce temps, Natale, renommé Christmas par les autorités américaines, va grandir dans les rues ; des rues gangrénées par la violence et la mafia.

Mais un événement aussi tragique qu'inattendu va changer le court de la vie de ce jeune garçon.
Ce roman, parfait mélange entre "L'amie prodigieuse" de Elena Ferante et "Le parrain" de Mario Puzzo, nous plonge au cœur du fascinant New-York des années 20.

Finalement, c'est un vrai bijou à découvrir de toute urgence.


"Le gang des rêves", de Luca Di Fulvio est disponible aux éditions Pocket.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire