mercredi 14 juin 2017

Golem


Lorsque, quelques mois après mon retour de vacances de Prague, nous recevons en librairie un roman de Pierre Assouline, "Golem", aux éditions Gallimard, je reconnais sur le bandeau le fameux pont Charles. Me remonte alors de merveilleux souvenirs : l'ambiance des rues, le parfums d'une cuisine généreuse, cette langue emprunte de slave et qui me fait parfois penser au russe, mais surtout l'ukrainien.
Je décide, sans lire le résumé ce roman, d'emprunter ce livre en espérant voyager un peu et redécouvrir cette ville que j'ai tant aimé.

Loin de la capitale tchèque, le roman débute en France.

Un homme, Gustave Meyer, divorcé, une fille et joueur d'échecs internationalement reconnu se retrouve sur une table d'opération pour subir une intervention au neurologique, pratiqué par son meilleur ami.
À sa sortie, deux policiers l'attendent et lui demande de le suivre. Ce n'est qu'une fois dans la voiture qu'il va comprendre ce qu'on lui reproche ; le meurtre de son ex-femme.

À la suite d'un accident de voiture, il s'échappe de la voiture de police. C'est alors que commence une formidable course poursuite entre lui et une commissaire de police voulant à tout prix mettre la main dessus, nous entrainant dans un voyage à travers l'Europe, de l'Angleterre jusqu'à la cité vltavine.

Entre policier, ésotérisme et science fiction, ce roman qui mélange subtilement les genres poussent parfois à se poser des questions sur transhumanisme et entraine le lecteur dans une histoire à tiroirs où la révélation n'arrive qu'à la dernière ligne.

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